Comment t’as commencé le rap ?
Je pense que ça a commencé avant ma naissance, dans le ventre de ma mère. Parce que chez moi, il y a de la musique tout le temps, parce que mon père rappe et que depuis que je suis bébé, je l’entends. L’envie m’est venue en le regarder freestyler dans le salon, devant son ordinateur. Je le regardais, cachée sous le canapé. Lui faisait ses trucs. Un jour, il est parti dans une autre pièce, son ordinateur était ouvert et j’ai pris le micro. J’ai commencé ma première impro. Il m’a surprise et m’a dit tu fais quoi là. Pour lui, c’était impossible que sa fille rappe. Mais finalement, on a parlé, j’ai négocié et il a accepté. Ça a commencé comme ça.
Ton moment dans le rap ?
C’était en 2019 lors de la fête de la musique. On était à Paris en famille. Je suis montée sur un banc, j’ai pris un micro et je me suis mise à rapper. Ça a été comme un déclic. Il y avait pas mal de monde autour de moi, mais j’étais pas stressée, j’étais à l’aise. Et ça m’a convaincu que je voulais faire ça.
Doucement les Basses
La connexion s’est faite par Nasme avec qui mon père rappe. Lui avait déjà collaboré avec eux et il leur a parlé de moi. En leur disant qu’il connaissait une petite qui rappait. Ils ont écouté, ça leur a plu et ils m’ont contactée.
Ton actu
Il y a beaucoup de choses qui se préparent, un EP sur lequel on travaille. Des collaborations, sur les Boss du rap de Papifredo, sur S’One project 2 de Dj S’One. Et ma participation à “the Voice kid 2022”.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.