Interview de : ” 2spee Gonzales”

Comment t’as commencé le rap ?

A 13, 14 ans. A l’époque, le rap s’écoutait sur K7. C’est ma sœur qui m’a passé mes premières K7 et donc qui m’a fait commencer le rap. Au début, c’était du rap américain, KRS One, NWA, puis le rap français, MC Solaar, les mixtapes, etc. A l’époque, j’étais hyper sportif, mais le rap a tout chamboulé. Je me suis mis à fond dedans, à écrire. Ce n’était même pas des instrus originales. Ce que je faisais, c’est que je rappais sur les instrus des autres. Mes premiers textes, je les ai rappés sur du KRS-ONE, c’est comme ça que j’ai commencé.

Ton moment dans le rap

C’était chez un pote à moi, Choukri, avec qui je rappais à mes débuts, mais qui a arrêté depuis. On freestylait, entre potes et sur un texte, je prends la voix qui allait faire un peu mon style, ma touche. Avant ce moment, je rappais comme je parle, avec la même voix. Là, je l’ai transformée. Tout le monde m’a dit : « 2spee, garde cette voix. » C’est ce que j’ai fait.

Doucement les Basses

La connexion s’est faite de fil en aiguille, via Bassoko qui les connaissait. Il m’a montré ce qu’ils faisaient, m’a demandé si j’étais chaud pour venir poser un jour lors de leur session d’enregistrement. C’est comme ça qu’on s’est rencontré.

Ton actu

Mon actu, c’est la 11e édition des AH souhait party, que l’on organise 3 fois par an. C’est aussi “J’irais rapper chez vous “; JRCV, que je fais avec Dino : on part partout en France, à Lyon, à Bordeaux, rapper chez ceux qui le souhaitent. On s’occupe de tout.

C’est le projet de Dino, Skynet, c’est le mien aussi, 24 carats, dont j’attends le bon moment pour le sortir. C’est Ursa Major, mon collectif.

Ce sont enfin les ateliers d’écriture qui rythment mon quotidien. Que ce soit avec des jeunes de quartier ou en prison également. Je viens d’animer un atelier à Bois d’Arcy par exemple.

Propos recueillis par Léo Du Bronx.

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