BIRON
Comment t’as commencé le rap ?
Je pense que c’est comme pour beaucoup d’entre nous, c’est en regardant un de mes grands frères qui rappait. Sans trop comprendre, sans trop réfléchir, juste parce que je kiffais, juste pour imiter mon frère. Depuis petit, le rap, c’est une passion, mais, c’est pas quelque chose que j’ai réfléchi vraiment depuis que je suis enfant. Je me suis mis dans le rap assez tard d’ailleurs. C’était pendant le confinement. C’est vraiment à ce moment là que j’ai décidé de m’activer et de me lancer vraiment la musique. On m’y a poussé aussi et j’ai saisi l’opportunité. Donc en fait c’est assez récent.
Un moment dans le rap ?
Paradoxalement, c’est pas un super souvenir. C’est mon premier show, dans un restaurant, une chicha, ça devait être chill. Mais il n’y avait personne. Aller deux personnes, si je suis gentil. En voyant le tableau, je me suis dit « ah ouais mon pote, va falloir cravacher si tu veux que ça marche ». Ca m’a pas découragé, au contraire. Ça m’a montré le chemin qu’il fallait que je parcoure pour y arriver. En vrai, je me suis juste dit, bon faut y aller. »
Doucement les Basses
Un ami à moi boxeur, Lassana Coulibaly, s’entraîne à la Team Alamos à Paris avec un mec de Doucement les Basses. Il a parlé de moi et on s’est appelé à ce moment-là. Moi, je saisis toutes les opportunités qui se présentent.
Ton actu ?
Mon actu, c’est la trilogie le « Binks ça tue » qui tourne toujours sur mes plateformes. Je fais quelques morceaux par ci par là, avant de reparti fort.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.