Comment t’as commencé le rap ?
Ça s’est fait par étapes entrecoupées de pause. J’ai commencé le rap comme beaucoup parce que mon grand frère en faisait. Dans le 78, on tournait avec L’Skadrille, au gré des différents groupes dans lesquels j’étais. Puis c’est Black Jack de Democrates D qui m’a vraiment incité à rentrer dans le game. En 2007, j’ai intégré le label Allmade de Jean-Pierre Seck et sorti un EP Excelle en excellence où on retrouvait le titre Déchiffre les lettres. Ça m’a permis de me faire connaitre, de participer à des compils, des émissions de radio. Puis j’ai eu envie de voler de mes propres ailes, j’ai produit moi-même mon EP Octogone sorti en 2015. J’ai fait une pause et avec mon pote, le beatmaker Kluzz, on a fondé notre label Dyapazon Recordz. On en est désormais à notre 7e EP sorti. 7 EP en deux ans. On a grandi en partant de zéro.
Un moment dans le rap
C’est la création de notre label. D’abord parce que c’était une vraie remise à zéro. On partait de rien, même si on avait acquis de l’expérience avant. Mais là, il fallait la mettre au profit de notre label. Et en même temps, avec Kluzz, on était les seuls décisionnaires, on faisait tout de A à Z, ce qu’on voulait, le son qu’on voulait, nos idées. Et on continue sur une bonne dynamique.
Doucement les Basses
C’est le rappeur Sitou Koudadje qui m’a parlé de Doucement les basses en premier. Et lui qui a parlé de moi à Drag. Il m’a demandé si j’étais chaud pour poser chez eux. Moi j’étais grave chaud. Ça s’est fait comme ça.
Ton actu ?
On vient de sortir un EP, El Fuego, avec toujours Kluzz à la prod. Il est d’abord sorti sur Bandcamp avant de le rendre disponible sur toutes les autres plateformes. Il y a des feat avec Double Zulu, Sameer Ahmad, Eloquence et Kris Daddy.
Propos recueillis par Léo du Bronx
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