Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé le rap en auditeur et assez tard dans ma vie, vers 15 ans. Je m’y suis vraiment mis à la vingtaine, pour deux raisons. D’abord l’arrêt des émissions spécialisées rap que j’écoutais sur Sky. Ce qui voulait dire que l’on entendait de moins en moins de peura à la radio. Du peura tel que je l’entends. Et parce que je militais dans une association œuvrant au panafricanisme. On y organisait des festivals, mettant en avant la culture et la musique des pays d’Afrique. C’est dans ce cadre que j’ai touché mon premier micro. Et c’est à travers cette association aussi que j’ai voulu faire passer un message. C’est comme ça que je me suis essayé au rap. Celui que je ne trouvais plus en radio. Enfin et les choses se sont accélérées ainsi, dans mon association, un frérot, décédé aujourd’hui, me motivait à faire du rap, un peu plus sérieusement que je ne le faisais au début. C’est aussi pour lui que je n’ai jamais lâché cette musique. Ça fait une quinzaine d’années maintenant.
Un moment dans le rap ?
Si je dois retirer un moment en général, c’est la scène, pour les émotions qu’elle procure. Et je ne pourrais pas citer une rencontre en particulier. Il y en a eu trop. Mais si vraiment, je dois réfléchir à un moment dans le rap, c’est peut-être ma première radio. Sur radio FPP dans l’émission de Ness Pounta, Equipe de nuit. C’est un grand frérot. Un jour, il me dit : « passe dans l’émission ». Et c’était un kif. Première radio, première interview, c’était vachement impressionnant, c’est quelque chose quand même. Et je lui suis vraiment reconnaissant de m’avoir ouvert les portes comme ça.
Doucement les basses ?
J’avais écouté ce que DLB faisait via un poto, Sitou Koudadje, j’avais kiffé. Je lui ai demandé comment on faisait pour kicker sur le site. Comme c’est un peu sur cooptation, c’est lui qui m’a mis en relation avec l’équipe. Ça s’est fait comme ça.
Ton actu ?
En ce moment, c’est un album sorti en novembre en duo avec Skullo, « Agent libre » est dispo en physique et sur toutes les plateformes. Le titre que je fais sur DLB, « 200 Digipack », est dans l’album, c’est une continuation…
Propos recueillis par Léo du Bronx