DLB SHOW

SIR SAMUEL (MEDLEY)

21/01/2021

Comment t’as commencé le rap ?

Le rap pour moi, il a commencé pas loin de Bagneux, dans un internat à Cachan. C’est là que j’ai fait la connaissance de Specta, Guyer et Leeroy, tous des futurs membres du Saïan. C’est à ce moment que le rap est passé d’une passion dans ma chambre à écrire des textes d’adolescent rebelle à faire du hip hop. A l’internat, il y avait une radio campus qu’on squattait, ça freestylait dans la cour, ça dansait sous le préau. Il y avait le rap mais on faisait tout, Specta dansait, Leeroy a commencé le beatbox, ça tagguait. C’est là qu’a commencé. Notre amour du hip-hop.

Ton moment dans le rap

C’était avec Vicelow et Specta, un concert en Colombie devant 30000 personnes, une marée humaine. C’était tellement fou qu’en quelque sorte on était spectateur de nous même. On s’est retrouvé là-bas grâce à la chaine MCM qui diffusait des ondes en Amérique du Sud. Et les latinos ont bien scotché sur les Français, le Saïan, Raggasonic. Nous on s’inspirait des States et eux s’inspiraient de nous. On avait des tournées en Argentine, au Chili, en Colombie et ce concert en Colombie avec le Saïan revisité parce qu’on était que trois, ça reste mémorable.

Doucement les Basses

Doucement les Basses, frère, c’est le sang. La connexion, elle est naturelle, Drag’ c’est un ami d’enfance. Il me demanderait d’aller peindre un mur, je le ferai sans hésiter. Lui, Sas, Dable, ils ont toujours été nos premiers supporters. Je me rappelle d’un concert à Tours, on était partis à 20 bagnoles, ils étaient là. Doucement les Basses, c’est nous en fait. Artistiquement, humainement, c’est nous. C’est pour ça, il faut que les Basses retentissent. Et on est là pour ça.

Ton actu

Je vais sortir un titre « Head Shot », il évoque la violence grandissante dans notre société, la violence verbale, la violence physique, celle des partis politiques. Et c’est un appel au peuple qui finalement décide s’il veut de cette violence là.

Propos recueillis par Léo Du Bronx.