Comment t’as commencé le rap ?
C’était au collège en 5e. Parce que j’écoutais de la musique en permanence. On a monté un petit groupe, le Double Zone, avec un pote. Et j’ai fait mes premières sessions en studio. Puis j’ai arrêté, parce que c’était plus un délire qu’autre chose, parce qu’il y avait les études et tout. Et puis il y a 2, 3 ans, j’ai repris la musique avec le groupe la BFD qu’on a créé avec des potes de la cité. Le groupe n’existe plus, même si on est pas fâché, mais on se concentre sur des carrières solo.
Ton moment dans le rap ?
C’est le premier showcase « professionnel » qu’on a fait grâce à Doucement les Basses d’ailleurs. C’était dans le Marais à Paris, l’été dernier. On avait fait des showcase avant, mais là il y avait une vraie atmosphère. C’est ce genre de moment qui pousse à continuer dans le rap. C’est là qu’on se dit qu’on fait ce qu’on kiffe.
Doucement les Basses
C’est des grands de la cité. C’est des bons: ils cherchent tous les mecs du quartier qui rampent, ils encouragent, ils donnent de la force.
Ton actu
J’ai un son, Ketru, qui tourne sur Youtube. Je participe au collectif NS (pour Nord Secteur), qui regroupe tous les rappeurs de ma cité.
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Propos recueillis par Léo Du Bronx.