Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé le rap en 97, à l’âge de 10 ans. C’est mon grand frère H2 L’ile qui était dans le rap, et membre du Comité de Brailleurs, qui m’a mis dans ça. J’ai commencé par les scènes ouvertes de ma ville Bagneux, par le Festival des Alliances Urbaines. A l’époque, j’avais un groupe, le Holster, puis j’ai poursuivi en solo. J’ai fini par faire du rap à une plus grande échelle en signant mon premier album sur S-Kal, le label de La Fouine.
Ton moment dans le rap?
C’est le titre 4 étoiles avec Rohff. Jusqu’à ce titre, j’ai connu quelques succès d’estime, quelques uns de mes sons commençaient à buzzer, on me reconnaissait parfois en dehors de mon quartier, mais c’est avec 4 étoiles que j’ai vraiment commencé à percer. L’impact n’avait rien à voir avec ce que j’avais connu. J’étais encore jeune, j’avais 23, 24 ans à l’époque et j’étais sur mon petit nuage. Ce titre, c’était la reconnaissance de mon taf, il a eu un impact financier important aussi, je pouvais vivre de ma musique, les gens me reconnaissaient dans la rue et moi j’en ai tiré que du positif. Ça a vraiment été un tournant.
Doucement les basses
Drag’, Manic, on se connait. Il faut savoir que Bagneux, c’est une ville de hip hop ; toute l’équipe de Doucement les Basses, je les ai côtoyé de près ou de loin : dans les scènes ouvertes dont je parlais au début, au studio “la Chaufferie” où Manic animait des ateliers de “djing”. Puis il a été le dj du groupe de mon grand frère, le Comité. Donc quand ils m’ont présenté leur concept, ça s’est fait naturellement.
Ton actu
Je sors un EP Kikazaru, c’est le deuxième d’une trilogie. La première partie Mirazu est sortie en juin dernier. Et la troisième sortira un peu plus tard.
Vous pouvez découvrir sa chaine YouTubehttps://www.youtube.com/channel/UCSAJSo-QXRF45OvyrF-39XQ
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
