Comment t’as commencé le rap ?
Je ne viens pas du rap. J’étais une petite fille hyperactive qui passait son temps à chanter sous sa douche. Ma mère m’a donc inscrit au conservatoire de la ville. Et j’ai commencé la musique comme ça. Ensuite, ça a été le slam que je pratiquais dans un collectif. De scander, j’ai commencé à rapper, puis à chanter. Le rap à proprement parler, j’ai commencé en 2018, à travers un collectif, la Bonne équipe, créé aux Antilles. C’est venu d’une initiative collective, des connexions de Montreuil. On s’est produit sur scène, on a sorti un EP, c’est là que ça a commencé à devenir sérieux.
Ton moment dans le rap ?
Le 3 mars 2022, lorsque je fais mon showcase à la Pêche chez moi à Montreuil. Ce showcase, dans cette salle avait plein de significations pour moi. Sentimentalement, le café est en face de mon lycée, là où j’ai grandi, le lieu des premiers open mic, de souvenir de concerts, les 2Bal 2Neg, par exemple. Affectivement, c’est le lieu de mes grands, des potes à moi qui s’y produisent, qui le gèrent, là où j’établis une résidence. C’est aussi un lieu de renaissance, parce que d’un collectif avec qui j’ai débuté, c’est dans ce lieu que je me produis désormais en solo.
Doucement les Basses
J’avais vu leur boulot sur Youtube, je les connaissais via les plateformes. Mais la connexion s’est faite vraiment lors d’une AH Souhait party à laquelle je participais. Je monte sur scène, je fais ma prestation. Toute l’équipe de DLB était là. Je pense qu’ils ont apprécié. On s’est présenté. Et de fil en aiguille, ils m’ont proposé de venir participer à leur projet.
Ton actu ?
D’abord je me produis sur scène en juillet, sur quelques dates. Et je suis dans la création d’un projet avec un beatmaker de Bordeaux, Riley Beatmaker : l’inspiration est toujours rap, mais on essaie d’aller au-delà. On peaufine, on maquette, on travaille.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
