Comment t’as commencé le rap ? 

A la base je suis un fan de rap, qui connait tous ses classiques, français et américains. J’étais un kiffeur, pas un acteur. Moi j’étais peintre, dessinateur, mon art c’était le dessin. Et puis j’ai vécu deux guerres civiles au Congo et j’ai eu le sentiment que le dessin devenait restreint pour raconter tout cela, pour extérioriser ce que j’avais vu. C’est en voyant un pote rapper avec un ghettoblaster que je me suis dit que si lui le faisait, je pouvais le faire aussi. Et que le rap me permettait de dire ce que j’avais à dire, m’ouvrait même d’autres voies. En rappant devant les potes, en ayant leur premier retour, j’ai vu que c’était mon truc. Je n’ai plus jamais laché.

Un moment dans le rap ?

J’apprécie fortement deux rappeurs, Despo et Booba. Mon moment dans le rap, c’est ma rencontre avec Despo. Il a mis un billet sur moi, m’a signé, m’a offert mon premier contrat. Despo, c’est le rap que j’aime, subversif à contre-courant.

Doucement les basses ?

La connexion s’est faite via Instagram, ils ont vu un freestyle que j’ai fait pour Grice, ils m’ont contacté et ça s’est fait naturellement ensuite. C’est une belle rencontre avec des mecs bien, des mecs vrais.

Ton actu ? 

Deux EP’s sont prêts et on réfléchit à leur sortie. Ça arrive et on continue de travailler, d’écrire, mais l’actu, c’est la sortie de ces EP’s.