Comment t’as commencé le rap ?
A partir de 1989, je saigne des K7 des enregistrements des émissions rap sur Radio Nova. J’écoute Dee Nasty, Lionel D, Sulee B, Rico. Et en 1991-1992, je commence à écrire moi-même. Je trouve cette musique magique. Je peux enfin faire danser sur de la langue française. Je suis choqué. Je kiffe, j’essaie de faire kiffer. C’est ça qui m’a toujours motivé. Depuis mes débuts, je pratique le rap pour le plaisir. Le plaisir de la performance peut-être, mais le plaisir avant tout.
Un moment dans le rap ?
C’est le concert Urban Peace au Stade de France en 2002, devant 70000 personnes. J’y interprète mon tube du moment Nuff Respect. C’était extraordinaire.
Doucement les Basses ?
J’ai joué dans le Festival de Doucement les Basses. Ça m’a rappelé quelques années en arrière quand j’ai participé au festival des Alliances Urbaines, au même endroit à Bagneux. C’est Bobbyx qui est venu me chercher. Tout s’est fait naturellement.
Ton actu ?
Je défends toujours mon dernier EP, TCLV, sorti au mois de mars. Il sort en vinyle. Je suis sur les routes, en studio. Je prépare mes 30 ans de carrière.