Comment t’as commencé le rap ?
Mon grand frère rappait. Je voyais ce qu’il faisait, sans que moi je ne me mette à écrire, mais même inconsciemment, j’ai été très tôt dans le rap. J’en écoutais beaucoup, inspiré par le rap US j’ai commencé à retenir des flows, à droite, à gauche. Leur vie m’intriguait, celle de Wiz Khalifa par exemple. En plus de rapper, il faisait des vidéos sur sa vie, son lifestyle. Il m’a donné envie. Après comme beaucoup, je suis rentré dans la musique en commençant dans ma chambre, avant de passer le cap du studio avec des potes. Les premiers retours que j’avais étaient bons, je me suis dit pourquoi pas continuer.
Un moment dans le rap ?
C’est quand j’ai croisé JUL sur les Champs-Elysées. Il venait de sortir « Sors le cross volé ». Mais il n’avait pas encore percé. Mais il m’a dit : « tu vas voir, je vais bientôt tout péter ». Il avait une grande détermination, on a discuté pas mal de temps. Et quelques semaines après, effectivement, il était au top. Moi, ça m’a dit que c’était possible. Comme quand N’Golo Kanté, qui vient de chez nous, a percé. Ils sont inspirants et montrent que quand on croit en soi, on peut y arriver.
Doucement les Basses ?
C’est en promenant sur Insta, je suis tombé sur un freestyle, j’ai vu les autres, j’ai envoyé un message direct. Et on m’a dit de venir à la session qui avait lieu le week-end suivant. Ça a été super rapide, cool et fluide.
Ton actu ?
Lors de ma session avec Doucement les Basses, j’ai rencontré mes deux nouveaux managers. On est en train de tout remettre à plat. On veut sortir des freestyles, faire parler de nous. J’ai de quoi sortir des projets, mais je veux attendre le bon moment pour le faire.
Propos recueillis par Léo du Bronx
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