Comment t’as commencé le rap ?
C’est une bonne question. J’ai commencé véritablement à écrire vers 2016, mais je rappe depuis longtemps. Quand tu kiffes la musique, que t’en écoutes tout le temps, c’est déjà le début du rap selon moi. Donc le début, début pour moi, c’est avant 2016, quand je rappais sur les sons de Jazz Liberatorz notamment. Puis, c’est devenu de plus en plus « sérieux », poussé par mes potes qui me motivaient à continuer. Mes débuts dans le rap, ce sont aussi ces freestyles, comme on en a tous fait je pense, dans une voiture. Puis des freestyles, on est passé au studio, aux premières séances où on accompagne un frérot, puis on pose une première fois. Voilà, mais j’ai toujours eu l’objectif de sortir un album, j’allais en studio pour le kiff et aussi dans cette optique-là.
Un moment dans le rap ?
J’en ai plusieurs. Je pourrais parler de la séance studio avec Sinik, mais je crois que l’apogée, c’est le 28 janvier 2023 : j’ai fait la première partie du concert d’Ali. En réalité, j’ai rappé une heure et il a rappé une heure. Ali, c’est mon rappeur préféré, je connais ses textes par cœur. C’est comme ça qu’on s’est rencontré d’ailleurs. J’assistais à l’un de ses concerts et je rappais ses textes dans la salle. Il m’a fait monter sur scène et j’ai rappé avec lui un morceau. On a gardé le contact ensuite, on a échangé, évoqué cette idée de première partie et ça s’est fait comme ça.
Doucement les basses ?
J’ai travaillé avec deux ingénieurs du son durant ma carrière et notamment Doums aux manettes qui connait l’équipe. C’est lui qui m’a parlé d’eux, de ces gars qui avaient un média. Et moi quand ça rappe, j’y vais.
Ton actu ?
Je prépare la sortie imminente d’un EP. Je l’espère pour l’hiver 2024. Et un album devrait suivre. On est en studio pour tout finir comme il faut. On est dans l’ombre mais on taffe.
Propos recueillis par Léo du Bronx