Comment t’as commencé le rap ?
En sortant du collège, dans la Maison de quartier. Dans une salle au sous-sol, j’écoutais les grands de chez moi. C’était Eloquence, Disiz, Apotrash. Ça m’a mis l’eau à la bouche. Dans cette même Maison de quartier, il y avait Malone qui animait des ateliers d’écriture rap les mercredis. C’est comme ça que j’ai commencé. Par la suite, j’ai intégré La Réforme, un collectif que Malone a créé. Aujourd’hui, je rappe avec S1drome, on a créé notre label Belek Records.
Un moment dans le rap ?
Ce sont mes premières scènes, pour les fêtes de la musique et les fêtes de quartier. J’avais 17 ans. Ça reste des moments forts, j’avais de la salive dans la bouche et le cœur palpitant, j’étais devant les gars de mon quartier, chez moi.
Doucement les basses ?
C’est S1drome qui était invité dans l’émission, et avec qui je suis venu. J’étais là, j’ai posé. Direct. Ça c’est fait comme ça.
Ton actu ?
Ce sont d’abord des projets communs avec S1drome et Skeaz. Et puis on va faire la première partie d’Arsenik et Rockin Squat en novembre à Rennes, Nantes et Lille.
Propos recueillis par Léo du Bronx
