Comment t’as commencé le rap ?
Après le décès de mon frère. C’est lui qui m’a mis dans le rap. J’étais en CM1 à ce moment-là. Il m’a initié. Après son décès, en CM2 ou au collège, je commençais à réécouter ce qu’il avait enregistré, ce qu’il écoutait, etc. J’ai commencé en reprenant les textes des autres rappeurs puis les miens sont venus.
Plus tard, en 2013-2014, alors que j’étais au bled, au Congo, je trainais dans un studio d’enregistrement, j’enregistrais un ou deux morceaux lors de différentes sessions. Ce sont les mecs du studio qui m’ont dit que j’avais du potentiel, que je devais persévérer. C’est ce que j’ai fait, j’ai commencé à faire des premiers concerts, à prendre un petit billet. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à vraiment m’investir dans la musique.
Un moment dans le rap ?
En 2015, toujours au bled, j’ai participé à un tremplin national, Zone Hip-Hop et je l’ai remporté. Et le prix était conséquent. C’était 3 millions de francs CFA à investir dans ma musique, un voyage aux Etats-Unis, des tournages de clips, l’enregistrement d’un EP. Cette victoire m’a fait franchir un step avant mon retour en France.
Doucement les Basses
Mon manager a vu ce qu’ils faisaient sur Instagram. On s’est mis en contact pour participer à une session organisée. Ça s’est fait comme ça.
Ton actu ?
On bosse sur un EP. Un premier extrait est sorti, la frappe, disponible sur mes différentes plateformes. D’autres extraits vont suivre, l’EP arrive. Je continue mes freestyles tous les vendredis sur mes réseaux.