Comment t’as commencé le rap ?
A La Réunion d’où je viens en écoutant NWA, Tupac, Biggie, je rappais sur des faces B, sans m’enregistrer. Mais je me suis vraiment mis au rap en arrivant en métropole, à Aubervilliers, à écumer les MJC. J’ai rencontré mon acolyte, DJ Fays, avec qui j’ai fait vraiment mes premiers pas dans le Hip-Hop. Sont venues mes premières apparitions sur les mix-tapes de Dj dans le zef. Mes sons tournaient dans la cité, ça m’allait, j’étais content. Puis de rencontre en rencontre, j’ai fait la connaissance de Frero Prod.
Un moment dans le rap
C’est le jour où Frero Prod m’a vraiment demandé de me lancer. En fait, il m’a posé la question de savoir ce que je voulais faire : continuer à rapper comme je le faisais, par intermittence, ou le faire un peu plus sérieusement, mais toujours en kiffant. Il m’a demandé d’arrêter de me soucier du regard des autres, d’arrêter de rapper pour les autres, mais finalement de ne rapper que pour le kiff. C’était en 2019/2020, il n’y a pas si longtemps et depuis, je suis revenu dans le game.
Doucement les basses
Via les réseaux où l’on se suivait mutuellement. Je regardais ce qu’ils faisaient, ils regardaient ce que je faisais, ils m’ont appelé, je suis venu.
Ton actu ?
On va sortir cinq titres fin juin. L’idée, c’est de sortir un mini-album à l’automne.
Propos recueillis par Léo du Bronx