Comment t’as commencé le rap ?
Personnellement, j’ai commencé avec la vague Rapattitude, le premier volet, dans les années 90, celles des premiers albums de NTM et IAM. Je faisais du freestyle avant d’écrire des textes. Je suis tombé dans la marmite et je n’ai jamais lâché. Ma rencontre avec Choko, elle date de 2006. C’est d’abord un concours de circonstances, nos femmes étaient amies. On rappait chacun de notre côté, puis j’avais des dates de concerts et je lui ai demandé s’il voulait me ‘backer’, et poser un ’16’ s’il en avait un. C’est comme ça que notre collaboration a commencé. Et puis il y a la Reziztance, notre collectif de Mc’s et Beatmakers, fondé en 2016. Au départ c’était à partir de cyphers et puis des morceaux clippés, des morceaux qui se construisent. Et le collectif est né.
Un moment dans le rap ?
Là encore, dans ma carrière solo, c’est d’avoir fait la première partie d’un concert de Keith Murray au Nouveau Casino. Ça devait être en 2007-2008. C’est un excellent souvenir. Il y avait une grosse ambiance, dans une salle parisienne prestigieuse.
Doucement les Basses
On a été coopté par Kaiman Lanimal qui était passé dans l’émission. C’est lui qui nous a recommandés. A très vers notre collectif, à travers les cyphers qu’on organise, on a parlé de Doucement les Basses, et Choko et moi on était chaud pour participer.
Votre actu ?
C’est d’abord une date, le 2 septembre, au Festival Hip-Hop F’est, dans les Vosges, où on partagera la scène avec Sniper et L’Uzine notamment. Et on prépare un single en featuring avec Swift Guad qui doit sortir à la rentrée.
