Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé par les battles d’impro. A Saint-Denis, on aime trop ça, on a une grosse école. Donc voilà, j’ai suivi des concours, j’ai participé à des concours, j’en ai gagné et à partir de là, je me suis mis à l’écriture. Puis, jusqu’à très récemment, j’ai arrêté le rap. Je trouvais que ces valeurs actuelles ne me correspondaient plus. Il a fallu que je rencontre ma manageuse, Lilou, pour me remotiver. C’était il y a un an et demi deux ans. Elle m’avait repéré et on a commencé à collaborer ensemble. C’est elle qui m’a redonné le gout du rap.
Un moment dans le rap ?
C’était en 2010. A cette époque, j’avais un groupe, DR 93, avec qui on a gagné un concours pour faire la première partie de -M- aux Francofolies de la Rochelle. On a joué devant 15000 personnes, c’était un délire. Une superbe expérience aussi de se retrouver dans un milieu en dehors du rap.
Doucement les Basses
C’est toujours par ma manageuse, Lilou, qui m’a proposé le truc, qui m’a montré le concept et tout. J’ai kiffé ça. Le freestyle, l’impro, ça me parle. Donc j’ai dit: « let’s go ». Et à partir de là, c’est allé très vite.
Ton actu ?
Le 24 mars dernier, on a sorti un titre, Eveil. Le morceau est bon. Dans quelques jours on en sort un nouveau que l’on va clipper. On essaie de sortir une actu par mois. On est en plein développement. Mais il n’y a pas d’urgence, on fait les choses petit à petit. Quand il y aura assez de matière on songera à sortir un EP.
Propos recueillis par Léo du Bronx