DION DU DZA
Comment t’as commencé le rap ?
Grâce à mes grands frères. Il faut savoir que ma chambre d’enfant, c’était un studio. Mes frères y avaient installé leur studio. Donc j’ai toujours grandi là-dedans. J’écoutais leur prod. Parfois, je me réveillais en pleine nuit pour aller pisser et mon frère me demandait d’écouter une prod. Donc mes premiers textes je les ai écrits quand j’avais 10/11 ans, mais c’était plus du raggamuffin à l’époque Après, j’ai mis la musique de côté pour le sport. J’ai fait de la boxe thaï, puis du break et je me suis remis au rap vers 15/16 ans, au rap vraiment. Même si je ne me suis jamais dit que je faisais ça sérieusement, c’est plus un kif. Je rappe, je kiffe.
Ton moment dans le rap ?
Il y a un moment qui me revient de l’époque du 2.6 Hall, un collectif de rappeurs des Ulis. J’étais en studio avec Scape et Popo, deux potes à moi. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvé en studio ensemble. On enregistre un son et on le kiffe tous, et là, une dinguerie, on écoute le son et on se rassemble tous les trois en mode rugbyman, dans une sorte de mêlée, c’était une sorte de communion, spontanée. Le son s’appelait Beat précis. Et oui, je me rappelle ce moment-là, précisément.
Doucement les Basses
J’ai connu Doucement les Basses par Sir Samuel. C’est lui qui m’a dit que Dragibus avait entendu ce que je faisais et voulait que je vienne rapper pour DLB. Le contact est passé, on a pris date et ça s’est fait.
Ton actu ?
Je viens de sortir un single Millionnaire disponible sur toutes les plateformes.
Propos recueillis par Léo Du Bronx
