Comment t’as commencé le rap ?
J’ai grandi à Sarcelles dans les années 90, avec le Ministère Ämer, Rico, Moda. J’étais influencé par Death Row, KRS One. J’ai été piqué par le rap. Sarcelles c’était un vivier. Puis j’ai rencontré Casey. Au-delà du rap, c’est une grosse amitié. Casey, c’est ma reuss. Avec elle, avec B. James, Sheryo et Nevea, on a créé Anflash.
Un moment dans le rap
Ce sont des rencontres, celle avec Casey, dont j’ai parlé, celle avec Dj Kosy aussi, qui a été le dj d’Anfalsh et qui est aujourd’hui décédé. Il aimait la musique comme je l’aime aussi. J’ai beaucoup appris à ses côtés.
Doucement les Basses
Je les ai suivis sur les réseaux sociaux et j’avais kiffé ce qu’ils faisaient. Un peu dans le style de ce que l’on pouvait faire avec Anfalsh. Du rap underground. J’ai kiffé le concept. Et finalement, c’est eux qui m’ont appelé. La rencontre s’est faite comme ça. Aussi simplement.
Ton actu ?
Mon actu, c’est toujours mon EP, Amour Chienne, qui parle de l’amour, mais à contre-courant de ce que l’on entend dans le rap. Ici, il n’y a pas de putes, pas de michtos, je parle de la vraie relation dans les couples. C’est une autre manière de parler d’amour. Avec beaucoup de piano. Ça ne se danse pas, ça s’écoute.
Propos recueillis par Léo du Bronx