Comment t’as commencé le rap ?

Comme beaucoup, j’ai commencé en bas de chez moi, dans le 19e arrondissement, vers 15 ans, vers 2004. Le rap, c’était un amusement, on rappait partout où on pouvait, dans la rue, en studio, avec tous ceux qui voulaient bien rapper avec nous. J’ai commencé en solo, puis j’ai eu un groupe, l’Institut. Puis, c’est devenu plus professionnel vers 2011, à ma sortie de prison. Pendant que j’étais là-bas, la Sexion d’Assaut a percé, et j’ai décidé de me mettre vraiment là-dedans, dans la musique.

Ton moment dans le rap

C’est quand j’ai quitté le label Wati B en 2011, pour me mettre en indépendant, c’est la meilleure décision que j’ai jamais prise. Si j’étais resté lié à Wati B, je ne serais resté « que » artiste. En indépendant, j’ai appris tous les métiers liés à la musique. Je ne suis plus simplement artiste, je suis aussi producteur, éditeur, manager, réalisateur, directeur artistique. Je suis maitre de mes choix.

Doucement les Basses

On s’est rencontré après un concert que j’ai fait à Saint-Denis. Risbo et Drag’ sont venus me voir quand je suis descendu de scène. On s’était parlé quelques fois auparavant, mais ça s’est fait naturellement, on s’est cheké, ils m’ont dit qu’ils avaient une session d’enregistrement le lendemain du concert, j’y suis allé dès le matin. C’est mieux quand les choses se font rapidement. 

Ton actu

Je sors un EP (TERMINÉ 2022) fin Décembre.

Propos recueillis par Léo Du Bronx.