Comment t’as commencé le rap ?
C’était à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo Brazzaville, au milieu des années 90. Là-bas, j’avais un groupe de rap : Logicik. Dans un pays francophone comme le Congo, notre influence était plutôt rap français, que rap US. Au Congo, on baignait dans la musique traditionnelle, la Rumba congolaise mais pour nous, c’était plus un truc de vieux que l’on ne voulait pas reproduire. Le rap symbolisait la rébellion. On n’était pas nombreux à en faire. Ça nous plaisait. Quand je suis arrivé en France, dans le 9-4, j’ai continué à baigner dans le rap. Et j’ai commencé à me professionnaliser.
Ton moment dans le rap?
C’est l’enregistrement du titre avec Guilty Simpson, le rappeur de Detroit, qui est une source d’inspiration pour moi. C’était à l’occasion d’une tournée, à Strasbourg. On a été en studio juste avant le concert.
Doucement les Basses
La connexion s’est faite via les réseaux sociaux. C’est ma manageuse qui a contacté l’équipe. On connaissait le taf des uns des autres. Et la rencontre s’est faite naturellement.
Ton actu
On sort la réédition de mon album Experiences, produit par Ollie Twist, un beat maker norvégien. On a privilégié notre label pour la première sortie. Maintenant l’album est disponible sur Spotify.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
