Comment t’as commencé le rap ?

J’ai commencé grâce à l’écriture. J’écrivais des poèmes, de la poésie avant même de faire du rap. J’étais déjà dans le hip-hop à travers la danse et le graffiti, mais je ne rappais pas. Ce sont des potos qui m’ont dit de m’y mettre, eux qui m’ont dit : « t’écris trop bien, fais du rap ». C’est comme ça que j’ai commencé, à 18 ans, en 2008, bien influencé par l’écriture de MC Solaar. J’ai eu des crew avec lesquels on a profité des structures de notre ville, avec qui on a fait nos premiers concerts, des premières parties de festivals, et c’est devenu plus sérieux encore pour moi, avec la crise du Covid, quand je me suis lancé en solo, il y a deux ans

Un moment dans le rap

Si je dois retenir un moment, ce sont les premières sessions de studio avec mon crew à l’époque, La Chose. C’était authentique, on avait fait avec les moyens du bord, on avait insonorisé la pièce avec ce qu’on pouvait, des matelas, etc, c’était lourd.

Il y a une rencontre aussi que je voudrais mentionner ici, celle avec le beat maker Murasamé aka D3sty Nov4, c’est lui qui m’a formé dans l’écriture et pour la base de mon flow.

Doucement les Basses

La rencontre s’est faite par Insta, c’est sûr, je ne sais plus si c’est eux qui m’ont contacté ou si c’est moi, mais par contre, je voyais déjà ce qu’ils faisaient et je me reconnaissais dans les valeurs qu’ils défendent, la synergie qu’ils essaient d’instaurer à travers leurs différents invités. Et franchement, c’est une bête de rencontre.

Ton actu ?

C’est toujours mon EP, « le Tarot » sorti en janvier. Ce sont des titres, Dans la Zone, ou Authentique, dont un clip devrait sortir fin juin. Et beaucoup de projets sur le feu.

Propos receuillis par Léo du Bronx

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