Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé le rap en écoutant du rap, en imitant les cainri, Method Man en premier. J’écoutais ses sons, je les chantais en yahourt, puis j’ai gratté mes premiers textes spontanément, comme si de rien n’était, sans rien calculer. Ça a commencé à devenir plus sérieux pour moi, à mon retour des Antilles avec mon groupe Get le Crew, quand on a sorti notre premier maxi. On était cinq. Il fallait donc pour chaque morceau trouver un thème, le décliner en cinq. C’est ça qui a poussé à rendre la chose plus « sérieuse » et ça a abouti surtout à notre premier projet, un maxi sorti en 2005/06.
Un moment dans le rap ?
C’était un clash au Batofar. Mon tour passe et je gagne. Ce n’était rien, c’était un clash, mais le public a commencé a crié mon blaze et pour moi c’était un truc de ouf. Ce que j’ai ressenti ce soir-là, c’était unique. J’ai eu l’impression d’avoir réussi quelque chose, d’avoir touché les gens. C’était presque confidentiel alors je me suis projeté en m’imaginant ce que ça doit être pendant un concert quand le public reprend tes refrains. Voilà, ça c’était mon moment dans le rap.
Doucement les Basses
DLB, ce sont les mecs du quartier. Je les connais depuis longtemps et je les ai toujours vus dans ces bailles : le milieu de la musique, du Hip-hop, l’organisation des soirées etc. DLB, c’est la famille. Ils viennent de Bagneux, moi de Chatillon, mais j’ai fait mes classes de rap à Bagneux.
Ton actu ?
Mon actu c’est un EP dont 3 ou 4 projets sont déjà disponibles sur les plateformes, Leblunt sur spotify.
Propos recueillis par Léo Du Bronx