MISTER C
Comment t’as commencé le rap ?
Comme pour beaucoup, c’est avec mes amis d’enfance avec lesquels on se regroupait pour écouter de la musique. Mais j’ai une date précise qui m’a fait commencer le rap, c’est la sortie du premier album d’Arsenik, Quelques gouttes suffisent en 98. Ça a été un vrai coup de cœur. C’est vraiment à partir de là que j’ai commencé à écrire des textes, monter un groupe au collège. On répétait pendant les heures de cantine, les perms, tout ça. Mais surtout j’écrivais, beaucoup, tout le temps. En 3e, j’avais près de 300 textes sans exagérer. Au lieu de réviser mes devoirs, je révisais mes textes. Après, j’ai connu les premières séances en studio dans mon quartier, les premières promesses aussi. Et je peux dire maintenant que, le rap, c’est devenu sérieux pour moi quand j’ai commencé à prendre les choses en main moi-même, vers 2008-2009.
Ton moment dans le rap ?
C’est la première fois que j’ai vu un disque où je rappais dans les bacs de la FNAC. Ça fait quelque chose quand même. C’était Talents Fâchés 1. Je devais être le plus jeune rappeur de toute la compilation. Et je me rappelle, j’avais déchiré, j’avais défouraillé même. Pour moi, c’était une fierté d’être dans les bacs, et pour mon quartier aussi, Créteil Soleil. Le titre, c’était pas un classique du rap français, mais c’était un classique de mon quartier.
Doucement les Basses
La connexion s’est faite via Foufaflow de The Darkside. J’avais freestylé avec lui. C’est lui qui m’a parlé de DLB en premier. Il m’a expliqué le contexte, m’a demandé si ça me tentait. Ça a mis longtemps à se faire, je ne sais pas pourquoi, mais ça a fini par se faire. Moi, tant que je peux tout découper, tout déchirer, je viens, je suis là.
Ton actu ?
Mon actu, c’est un projet, la Bantutape, que je prépare en ce moment et qui va arriver. Quatre clips sont déjà sortis, le projet arrive.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
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