Comment t’as commencé le rap ?
Ça fait longtemps. La particularité c’est que en commençant le rap, je suis très vite parti vivre aux Antilles, en 93, 95 et donc pendant deux ans, j’ai plus fait du ragga que du rap. Mais je gardais quand même toujours cette touche rap. En rentrant en France, j’ai continué, les improvisations,l’écriture, je jouais les troubles-fêtes dès que je pouvais, ça freestylait dans les émissions de radio. Mais à cette époque c’était pas encore quelque chose de sérieux, je faisais du rap au gré de mes envies. Ça rappait, ça jouait au basket, ça breakait, ça graffait.
En 97, je suis sur une mix-tape de poska qui faisait beaucoup de bruit à l’époque. C’est là que j’ai commencé à faire attention aux retours qu’on me faisait, que moi-même je me suis dit que c’est ça que je voulais faire, que je me suis mis à vraiment travailler.
Ton moment dans le rap
C’est plus que chaud parce que des moments il y en a eu. Mais il y a un qui m’a marqué, c’était un showcase à la Fnac des Halles pour la sortie de l’album Sang d’encre. Pourtant, durant la promo, on fait des concerts dans des grandes salles, à l’Elysée Montmartre par exemple, mais là, je ne sais pas. Je suis arrivé en retard comme d’hab’, je ne sais même plus ce qui m’était arrivé. Et le public était là et il s’est scindé en deux pour me laisser passer et j’ai commencé direct à frapper et l’ambiance était folle, ça transpirait tout ça.
Doucement les Basses
La connexion avec Doucement les Basses s’est faite grâce à Specta. Je participais à un projet avec Specta et Drag’ prenait des photos à ce moment-là. On a commencé à discuter, il m’a parlé de son projet et de fil en aiguille, la connexion s’est faite et on est venu kické ça quoi.
Ton actu
Je bosse sur la sortie d’un album. Et ça devrait se concrétiser. C’est l’histoire de ma vie ça: la sortie d’un album qui doit se concrétiser. Mais là, c’est la bonne.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
