Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé par le beatmaking, vers 98/99. Je produisais des titres pour des potes à moi, Paco, le groupe Bazané. Puis en 2004, je me suis inscrit à un concours, le Hip-Hop Starz, organisé par la radio Générations. Et j’ai gagné le concours. Je dirais que j’ai commencé le rap comme ça : par les battles et les Open Mic à Paris. Parce qu’aussi, en tant qu’indépendant, on touche à tout : je produis, je rappe, je clippe.
Ton moment dans le rap ?
C’est quand j’ai fait la première partie de NTM à Bercy en 2008. C’était un moment étrange un peu, mais fort quand même. Je me suis retrouvé en première partie des NTM après avoir remporté un nouveau concours de rap qui était organisé conjointement par Nokia et NTM. Mais c’était un moment particulier, parce que j’avais un peu l’impression d’être sur la lune. Je jouais devant 20000 personnes et en même temps je ne les voyais pas. La scène était immense, mais j’étais plongé dans le noir, je la sentais vibrer. J’étais un peu déboussolé, mais ça reste un moment très fort.
Doucement les Basses
La connexion s’est faite par l’intermédiaire de Bassoko. C’est lui qui m’a présenté le projet de Doucement les Basses. Moi, j’ai kiffé le concept et les choses se sont faites ainsi.
Ton actu
Elle est triple. Je finalise un projet avec Grodash. Un autre avec le groupe Soleil Noir, composé de Dooz Kawa, Davodka, Euphonik et moi-même pour la fin septembre normalement. Et on travaille sur un projet commun avec Jarod.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
