Interview de : the K

Comment t’as commencé le rap ?

C’était en Mauritanie où je suis né, au village, en écoutant de la musique américaine ou autre. En Mauritanie, on écoute du rap US, du rap français, beaucoup de rap sénégalais et du rap local aussi. Moi, j’ai grandi à travers ce mélange, tourné vers un esprit révolutionnaire. C’est comme ça que j’ai commencé le rap.

Ton moment dans le rap ?

C’est un concert au pays en 2017, dans une ambiance assez indescriptible. C’était un moment magique. Le concert était en plein air, au village, à une centaine de kilomètres de Nouakchott la capitale. C’était magique, parce que j’étais chez moi, qu’il y avait plein de monde, que je captais toutes les énergies autour de moi. Ça débitait, mais je ne ressentais aucune pression, c’est comme si j’étais habité de supers pouvoirs. Difficile de réaliser ce qu’il se passait.

Doucement les basses

La connexion s’est faite grâce à l’association Hip Hop Freestyle présidée par Eddy Ismaël qui organisait en janvier 2022 un tremplin de rap au Mée sur Seine dans le 77, d’où l’on vient. L’idée, c’était de promouvoir des rappeurs d’Ile de France à travers la mix-tape “Ma Banlieue à la dalle”. C’est Eddy qui nous a mis en relation avec DLB, qui nous a offert la chance de montrer ici ce que l’on sait faire.

Ton actu

Notre actu avec Ma Banlieue a la dalle, c’est de la promotion. On a récemment fait la première partie d’un concert de Hatik. Que ce soit moi, The K, Yelssou ou Mbald, on a tous des clips et des morceaux qui arrivent.

Propos recueillis par Léo Du Bronx.