Comment t’as commencé le rap ?
J’ai commencé le rap grâce à un mentor, Khaled, parti il y a longtemps maintenant. C’est lui qui m’a initié à l’amour de la musique et à celui des textes. Quand on vient des quartiers, bien souvent, on ne joue pas d’un instrument, alors la musique, on en fait grâce au peura. Dans mon quartier, je participais aussi à des ateliers d’écriture. Je ne kiffais pas particulièrement, mais je peux dire aujourd’hui qu’ils ont contribué à ma construction en tant qu’artiste. A la base d’ailleurs, j’étais boxeur, je pratiquais la thaï en semi-pro sur les traces de mon grand-frère. La question s’est posée pour passer « pro », finalement mon mood, c’était plutôt la musique. J’ai arrêté ma carrière de boxeur pour elle.
Un moment dans le rap ?
C’est ma rencontre avec Despo Rutti, un rappeur que je kiffais à l’époque, si ce n’est mon rappeur préféré. Il a été l’un des premiers à me dire : « t’as un truc ». Cette rencontre m’a donné la force, la motivation pour ne jamais lâcher l’affaire avec le rap.
Doucement les Basses
Je crois qu’ils avaient kiffé un de mes freestyles et, à partir de là, on s’était contacté. Ils m’ont proposé une date et voilà, j’ai fait le taff.
Ton actu ?
Mon actu, c’est Fauve Gang 1 qui est sorti, clippé, freestylé et dispo sur les plateformes. Fauve Gang 2 arrive. Et je travaille sur un EP, sur beaucoup d’enregistrement.
Propos recueillis par Léo du Bronx
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