GAÏDEN

Comment t’as commencé le rap ?

En écoutant mon grand frère qui avait des platines, qui écoutait énormément de musique et notamment du rap. Le rap, c’était aussi la musique des copains au collège, qui commençaient à en écouter, à rapper, etc. Ça a attisé ma curiosité quoi. Et je m’y suis mis comme ça, tout simplement. C’est devenu un peu plus sérieux quand j’ai découvert les soirées open-mic du Batofar dans les années 2000. C’est là que j’ai découvert le freestyle, les battles, etc. Et que je me suis dit que je voulais rapper. Je n’ai par contre jamais considéré ça comme un métier, jamais. Je ne me suis jamais pris au sérieux avec le rap, je n’ai jamais eu aucune obligation. Ça n’a jamais été que de la passion. 

Ton moment dans le rap ?

Ça a été ma première soirée battle au Batofar. Je voyais les mecs s’affronter, ça m’a cloué. J’avais jamais vu ça, je connaissais pas ces ambiances. Je me rappelle avoir vu Aladoum qui a fait Rap Contender par la suite, affronter un mec. J’étais fasciné. Je kiffais. Et puis j’ai entendu le MC de la soirée annoncer : « prochain battle Gaiden contre je sais plus qui ». C’est mes potes qui m’avaient inscrit en scred. J’ai gagné mais franchement, je fais pas le fiérot. Heureusement que le mec en face était mauvais, sinon je me serais fait exploser. Mais c’est un super souvenir.

Doucement les Basses 

Ma connexion, c’est Sasso : un coup de foudre amical pour ce gars. C’est Specta qui nous a fait nous rencontrer. J’accompagnais Specta sur des tournées, on faisait des sons ensemble et j’ai rencontré Sass’. Un mec en or.

Ton actu

J’ai sorti un album en 2021 qui est un peu tombé sous les radars en plein covid circus. Je privilégie les feats, les freestyles, les basics quoi.  

Propos recueillis par Léo Du Bronx.

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