REAK TAPHOR
Comment t’as commencé le rap ?
Je me suis mis au rap par mes grands frérots qui rappaient avant moi. On avait cinq ans d’écart, du coup vers 9/10 ans, je me suis mis à écrire. Je soupçonne un de mes frères à m’avoir poussé pour l’aider lui. Il se disait que moi, j’arrivais à écrire avec des termes que lui, il n’employait pas. C’est comme ça que j’ai commencé à écrire. Après, comme beaucoup de monde, la musique, le message, les artistes m’ont interpellé et m’ont poussé à me lancer moi-aussi. Mon groupe à moi, c’était le Wu-tang. ODB avec son style sauvage, Raekwon, mon rappeur préféré, dont le nom a inspiré mon blaze.
Ton moment dans le rap ?
C’est une scène, celle de Beauvais en 97 où je faisais la première partie de la Rumeur. Tout a fonctionné : l’émotion ressentie, le public était chaud, il y a eu une synergie entre lui et moi qui m’a donné plus de force encore pour tout déchirer. C’était un moment fort.
Doucement les Basses
C’est par Foufaflow de The Darkside, une connaissance commune qu leur a fait écouter ce que je faisais. C’est par lui que j’ai rencontré Doucement les Basses lors d’une session dans un bar sur Panam’. On s’est connecté là-bas et de fil en aiguille les choses se sont faites. D’abord avec le morceau Liberté 2 pression, puis on a réitéré l’expérience avec les freestyles.
Ton actu ?
Mon actu, c’est : « J’arrive ». J’ai que ça à dire. Je veux pas dire : je vais faire ci, je vais faire ça, non, j’ai qu’une chose à dire, c’est j’arrive.
Propos recueillis par Léo Du Bronx.
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