Comment t’as commencé le rap ?
Je ne peux pas donner de date précise, mais c’était il y a longtemps. A cause ou grâce aux vidéos de Dégaine ton style, les battles de rap. Ça m’a fait découvrir l’univers des clashs. Très vite après cette vidéo, je me suis essayé à ça avec mes potos. A la rigolade. Et puis, j’ai commencé à gagner quelques clashs, ce n’est pas devenu sérieux, mais je suis passé de la reconnaissance de mes potes qui trouvaient que je rappais pas mal à des gens étrangers qui me faisaient passer des messages : ‘ouais franchement lourd ce que tu fais’. J’ai commencé aussi à arrêter mon flow, à kiffer de plus en plus en fait. C’est comme ça que ça a commencé.
Un moment dans le rap ?
C’est le feat que j’ai fait avec Prodigal Sunn qui rappe avec IAM sur le titre la saga, avec Sunz of Man, son groupe. D’avoir été en studio avec lui, d’échanger, c’était fort. Le feat, Gangsta, est sur mon premier projet Argent et tristesse.
Pour cet album, je suis parti enregistrer à New-York. Un soir, Dj J-Ronin avec qui je travaillais m’emmène à une soirée hip-hop à Manhattan. Pareil, il y avait du lourd, Ruste Juxx, un rappeur de Brooklyn, Sav Killz, Process, Stuck B, le petit frère de Sean Price. Et j’ai rappé dans cette soirée. Ouais, ce sont des souvenirs forts.
Doucement les Basses ?
C’est mon ami et manager Kaloum qui m’a parlé de DLB, le premier. Je suis allé voir ce qu’ils faisaient. J’ai trouvé le concept lourd. On s’est contacté comme ça, sans se connaitre vraiment, mais franchement, j’ai kiffé.
Ton actu ?
J’attends de pouvoir sortir mon deuxième projet, Connais tes classiques. Il est terminé. Il faut juste qu’il sorte. Ça arrive.
